En 2010 il y a que 12 pleines lunes (normal), alors qu'en 1996 (année d'équipement de la voie) il y en a eu 13 (plus rare). Partis pour faire Tchao Godillo, mais devancés par 253 cordées on décide de se rabattre sur L'année des 13 Lunes tout à coté.

Julien accroché à son tonneau à la dérive Les 5 premières longueurs déroulent bien (surtout quand Stéphanie saute le premier relais avec légèreté et insouciance), puis on arrive au pied du gros morceau : Une belle fissure déversante, orange et bien ouverte. Finalement plus impressionnante que difficile, elle assure un moment mémorable accroché à un tonneau de calcaire genre bouée à la dérive : « Je suis bien là, accroché à ma bouée les pieds dans la vide... »

Stéphanie à la sortie de la voie S'en suit une longueur où la principale difficulté est de trouver le point suivant en un temps limité (seulement deux choix : soit en haut soit à droite). Enfin une dernière longueur typée coups de cul (6a, 6a obligatoire) : une dalle où on sert les fesses, une dülfer où il faut pas trainer, puis un dernier mouvement sur prises verticales. Très jolie, mais pour les personnes juste dans le niveau, va falloir envoyer du linge.

Image d'Épinal avec les bouquetins devant les piliers de la pointe DzératBref une belle voie comme toujours dans les pointes Dzérat, à ne pas sous-estimer quand on est pile dans le niveau.